Projet de protection des terres portuaires contre les inondations

Toronto, Ontario

Client

Waterfront Toronto

DURÉE

Avril 2019 à décembre 2020

MODÈLE D’EXÉCUTION

Conception-construction

VALEUR DU CONTRAT

125 M$

Aperçu du projet

Le projet de naturalisation de l’embouchure de la rivière Don et de protection contre les inondations à Portland (PLFP) est un projet sans précédent visant à revitaliser l’embouchure de la rivière Don à Toronto. Il transforme l’embouchure actuelle de la rivière Don en une décharge plus saine et plus naturelle, tout en offrant une protection essentielle contre les inondations à 240 hectares du secteur riverain à l’est de Toronto.

Tâches principales

GIP (anciennement GFL Infrastructure) a agi à titre de sous-traitant pour la fourniture et l’installation des deux tiers de cette paroi polyvalente. Les travaux ont commencé début avril 2019 pour la phase 1, et la phase 2 a été pratiquement achevée en décembre 2020.

La phase 1 des travaux a consisté à installer près de 1500 pieux sécants emboîtés de 1000 mm ou 1180 mm de diamètre dans le substrat rocheux à un minimum de 3 mètres. La profondeur de chaque paroi de pieux sécants se situait entre 20 et 45 mètres. Dans la phase 2, des pieux de 1000 à 1180 mm de diamètre ont été emboîtés au nord et au sud du projet, ce qui a permis une excavation en porte-à-faux. Lorsque l’élément structurel de la paroi n’était pas nécessaire, elle a été réalisée à l’aide d’une paroi en bentonite-ciment.

GIP a soigneusement conçu les nouvelles fondations du pont en économisant du temps et de l’argent pour le projet en installant des caissons de 2,4 m de diamètre forés à la paroi à plus de 30 m de profondeur.

GIP a également été chargée des réparations structurelles et du remplacement des parois en palplanches au nord du boulevard Lakeshore, dans la rivière Don. Ces tâches comprenaient les travaux sur barges, aux parois en palplanches et aux micropieux de grand diamètre.

Aspects uniques

Le sol était alors principalement constitué de remblai contaminé, en raison de l’expansion de la ville au cours des années 1900. Afin d’atténuer la propagation des contaminants dans les eaux souterraines et le lac Ontario, qui serait causée par une excavation à ciel ouvert, une paroi de séparation sous le niveau du sol a été construite, qui retient la terre et permet une profondeur de coupe d’excavation à ciel ouvert et non obstruée de plus de 7 m par le biais d’un porte-à-faux sans support supplémentaire. Cette approche a permis d’excaver et de placer des matériaux propres dans un milieu sec et a empêché les contaminants de s’infiltrer à travers la paroi.

L’ampleur de l’opération était considérable : les ressources de GIP comprenaient 6 appareils de forage fonctionnant 20 heures par jour, 6 jours par semaine. L’opération était si importante qu’une centrale à béton a été mobilisée sur le site et dédiée uniquement au projet, pour produire les 54 000 m³ de béton nécessaires à cette paroi. C’est assez de béton pour remplir le Rogers Centre à une hauteur de 1,5 m.